Genre :
OST
Année :
1967
Titres :
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Il buono, il brutto, il cattivo est une oeuvre de ENNIO MORRICONE. Disque de OST, cet album est paru en 1967. Il buono, il brutto, il cattivo (Le bon la brute et le truand) est un album de Ennio Morricone, sorti en 1969, comme bande originale du film du même nom.
La trame sonore du film fut composée par Ennio Morricone, collaborateur régulier de Leone. Durant leur enfance, les deux hommes furent compagnons de classe. La musique de Morricone fut en grande partie écrite avant le début du tournage, ce qui représentait une amélioration par rapport aux films précédents, où des limitations de budget ne permettaient pas une telle flexibilité. Ainsi, Sergio Leone put faire jouer une partie de la musique sur le plateau de tournage. Cela créait l'atmosphère de la scène et influençait clairement les interprètes. Cette méthode plaisait beaucoup à Clint Eastwood.
Les compositions uniques de Morricone, dans lesquelles il utilise des détonations, des sifflements (d'Alessandro Alessandroni) et du yodel contribuent à créer l'atmosphère qui caractérise le film. Le thème musical principal, semblable au hurlement d'un coyote, est une mélodie de deux notes devenue célèbre. Dans le début du film, ce thème est exécuté d’une façon originale : deux voix masculines vocalisent en duo, l'une criant « Ah ! » et l'autre « Eh ! ». Les « Aaah ! » et les « Eeeh ! » mêlés imitent l’animal et selon Morricone évoquent la férocité animale de l'Ouest sauvage. On utilise ensuite ce thème dans le film pour représenter les trois personnages principaux, en utilisant un son différent pour chacun : une flûte soprano pour Blondin, un ocarina de type arghilofono pour Sentenza et une voix humaine pour Tuco. Cette mélodie se répète tout au long du film comme un leitmotiv appuyant l'entrée en scène ou la sortie d'un personnage.
Sergio Leone ne souhaitait pas que la musique se limite à la répétition des thèmes de chaque personnage, et en attendait un rôle complexe, passant de l’humour au lyrisme, tragique et baroque. La musique devait être un accompagnement de l’histoire, marquant soudainement les changements de rythme, comme lorsque la diligence fantomatique sort de nulle part, au milieu du désert, ou accentuant l’aspect tragique de la séquence du camp de concentration, lorsqu’un orchestre de prisonniers couvre les cris des torturés.